Carpentras, capitale du Comtat Venaissin,
offre au regard des visiteurs, l’héritage
d’un riche passé historique attesté
par la présence des papes sur plusieurs
siècles.. Situé au cœur de la riche
plaine agricole et des coteaux du Mont
Ventoux, la destination offre mille
visages.
La
ville compte de nombreux monuments à
l'architecture remarquable. Vous pouvez
les découvrir dans le cadre de visites
guidées ou libres.
Ayant à coeur d'améliorer l'accueil,
de permettre une découverte "accompagnée"
du Centre Ville, de faire connaître
les principaux lieux ou monuments, de
provoquer le désir d'en savoir plus,
la Ville de Carpentras, Ville d'Art
et d'Histoire, s'est dotée d'une signalétique
des monuments et d'un Circuit Découverte.
21 panneaux ou lutrins en lave émaillée
apportent des informations historiques
et architecturales sur les principaux
monuments et sites. Un circuit découverte
dynamique et "en douceur",
car balisé par une centaine de signes
Berlingot, est introduit aux 5 entrées
piétonnes par des panneaux comportant
une présentation générale de la ville
et un plan.
Le circuit peut se faire de manière
autonome, quelle que soit l'entrée utilisée,
ou accompagné d'un dépliant papier édité
en Français, Anglais et Allemand disponible
à l'office de tourisme et à l'accueil
de la mairie, relatant les évolutions
urbaines des quartiers et édifices moins
connus, ceci en parfaite complémentarité
avec la signalétique elle-même.
A
VOIR :
L'Hôtel-Dieu
Construit grâce à la volonté de monseigneur
d'Inguimbert, évêque de Carpentras de
1735 à 1757, l' 'Hôtel-Dieu est de style
XVIIIe siècle. Sa façade monumentale,
percée d'un grand portail d'entrée surmonté,
sur son fronton, de magnifiques pots
à feu.
Le hall, où l'on peut admirer l'escalier
monumental, ainsi qu'une très originale
collection de donatifs (tableaux faits
pour remercier les bienfaiteurs), conduit
à la chapelle, de style baroque italien,
décorée de marbres de couleur.
Mais le joyau de ce monument est
incontestablement sa pharmacie, conservée
dans son état du XVIIIe siècle, avec
ses pots en faïence, ses tiroirs renfermant
les plantes médicinales et ses panneaux
peints par Duplessis, peintre du roi
Louis XVI.
Le Palais de Justice
L'ancien palais épiscopal fut construit
au XVIIe siècle sur la demande du cardinal
Bichi. La façade de ce palais à l'italienne
est percée d'une porte monumentale,
dont les pilastres supportent un balcon
reposant sur deux consoles.
Au premier étage se trouve l'ancienne
chambre d'apparat des évêques, avec
son plafond à la française, ses peintures
murales et une alcôve fermée par une
balustrade en bois sculpté et doré.
La salle des Assises est l'ancien
lieu de réunion des Etats du Comtat
Venaissin.
Les murs et plafonds sont décorés
par des frises peintes où courent des
personnages et des panneaux de bois
richement sculptés d'attributs et de
guirlandes. La salle de la Correctionnelle
est ornée de cartouches représentant
les villages de l'ancien Comtat.
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Location
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La Cathédrale St-Siffrein
La Cathédrale Saint-Siffrein a été
construite de 1405 à 1519, soit pendant
plus de cent ans, ce qui explique la
diversité des styles. Elle succéda à
trois autres églises bâties sur le même
emplacement (on aperçoit encore des
vestiges de la cathédrale romane du
XIIe siècle sur le flan Nord du chevet).
Son architecture est typique du gothique
méridional. On pénètre dans l'église
par deux portails : la Porte dite "juive",
au midi, très bel exemple de gothique
flamboyant et la porte principale, qui
s'ouvre dans la façade classique rajoutée
au XVIIe siècle.
L'intérieur est richement décoré
par un bel ensemble de grilles en fer
forgé, d'autels en marbre des XVIIe
et XVIIIe siècles, des tableaux de Mignard,
Parrocel, Duplessis, un primitif de
l'Ecole d'Avignon et surtout, un ensemble
de statues dorées, dû au génie du sculpteur
comtadin Jacques Bernus (1650-1728)
: l'immense "gloire", qui
rayonne de tous ses ors et les anges
adorateurs.
Désormais parée de ses plus beaux
atours, la Cathédrale St Siffrein offre
aux visiteurs sa magnifique façade.
La Synagogue
Il y a toujours eu une communauté
juive à Carpentras depuis l'époque romaine.
Chassés au XIIIe siècle, les Juifs de
France trouvèrent refuge en terre papale.
Construite en 1367, la synagogue
est l'une des plus anciennes
de France et d' Europe.
Le monument comprend : au rez-de-chaussée
et en sous-sol (actuellement en réfection)
les bains et piscines rituelles du
XIVe siècle, ainsi que la boulangerie
et les fours, où l'on fabriquait jusqu'au
début du siècle le pain azyme pour la
Pâque juive.
La salle de culte du XVIIIe siècle
se trouve au premier étage. Richement
ornée, elle offre un magnifique ensemble
décoratif typique de l'art judéo-comtadin
: tabernacle, teba, chandeliers à sept
branches, fauteuil du prophète Elie,
lustres anciens en cristal, cuivre,
fer décoré.
La Porte d'Orange
Seul témoin visible des superbes
remparts qui entouraient Carpentras,
la Porte d'Orange est l'un des sites
les plus admirés de la ville. Bien que
ravelin, fossés et pont-levis aient
disparu, la tour garde fière allure
avec son crénelage sur mâchicoulis en
encorbellement qui culmine à 26 mètres
de hauteur. Si on ne connaît pas la
date de construction du premier rempart,
on sait qu'il fut détruit au début du
XIIème siècle.
Au milieu du XIVème siècle, les aventuriers
recrutés durant la guerre de cent ans
et limogés après le Traité de Bretigny,
pillent et rançonnent les villes. Afin
que celles-ci soient mieux protégés,
le Pape Innocent VI recommande aux villes
et villages du Comtat Venaissin de relever
leurs remparts. De tous, seuls ceux
d'Avignon subsistent… et des remparts
de Carpentras, seule la Porte d'Orange
a pu être sauvée (on sait que les remparts
de Carpentras comptaient 4 portes entre
lesquelles se trouvaient 28 tours rondes
ou demi-rondes).
La Porte d'Orange a bel et bien été
sauvée car au milieu du XIXème siècle,
la destruction ordonnée des remparts
devait conduire à sa suppression.
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Les Hauts lieux de la Provence : zoom |
A
VOIR AUX ENVIRONS :
les
Gorges de la Nesque, de Murs, le Mont Ventoux,
les Dentelles
de Montmirail, le Luberon, les berges de l'Auzon
L'Auzon signifie rivière des Aulnes.
Il prend sa source entre Villes-sur-Auzon
et Flassan, court sur 32 kms et se jette
dans la Sorgue d'Entraigues.
L'Auzon a toujours été utilisé pour
l'arrosage, puis pour faire fonctionner
les moulins (à farine, à safran, à garance..)
ainsi que les tanneries et les usines
à fer blanc. Ceci jusqu'à l'arrivée
de l'électricité (1920). Les Berges
de l'Auzon se trouvent au cœur de la
ville, avec 3 entrées : Chemin de la
Roseraie, Avenue Notre Dame de Santé,
Chemin Moulin des Vignes et sont un
véritable havre de paix pour les amateurs
de nature et de tranquillité. Elles
sont aménagées sur 6 kilomètres, et
constituent un parc de 5 hectares, vert,
arboré fleuri et frais.
On y trouve une cascade, un théatre
de verdure, des tables de pique-nique,
un moulin, un verger de cerisiers ,
un pont couvert, des paons et des animations
(visites, circuit découverte, manifestations
sportives…). Les Berges de l'Auzon sont
un lieu idéal pour venir se balader,
pique-niquer, faire du jogging, se relaxer,
manger des cerises, et bien d'autres
activités de plein air.
Et ceci en toute sécurité, car les
Berges sont dotées de trois gardiens
de l'environnement, d'un coordinateur
ainsi que d'un agent de la Police Municipale.
Les Berges de l'Auzon sont le départ
d'un sentier de randonnée pédestre qui
vous mènera le long des Berges du Canal
de Carpentras, de la Chapelle Notre
Dame de Santé à la Chapelle Saint Martin
de Serres.
Le sentier est balisé. Il fait partie
du Réseau Touristique Départemental.
Il vous permettra de découvrir le patrimoine
hydraulique du canal et les paysages
comtadins.
Situation et accès
Altitude 102 m. - 27155 habitants
- Paris 700 km. - Lyon 220 km, Marseille
103 km, Nice 260 km, Avignon 23 km -
SNCF à Avignon et Orange - Service de
cars - Ville jumelée avec VEVEY (Suisse)
et SEESEN (Allemagne).
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