A la fois capitale
politique, économique et
culturelle, Avignon se prévaut d’un
patrimoine architectural et artistique
exceptionnel qui en fait le plus grand et le plus bel
ensemble gothique d’Europe.
Occupée dès la préhistoire, Avignon
fut, de tous temps, un foyer de culture
et un carrefour de civilisations.
Ville
papale au destin exceptionnel qui a permis
au vieux centre d’être inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco,
Avignon se lit à livre ouvert dans chaque
rue, sur chaque place, au hasard de
flâneries qui sont autant de voyages
dans le temps.
Vous pourrez apprécier la rue des
Teinturiers et ses fameuses roues,
le Palais des Papes et les jardins du
Rocher des Doms ainsi que le cœur de la
ville classé monument historique. En partant
sur les traces de Joseph Vernet vous
pourrez également visiter la plupart
des musées alors que la promenade
de la Carreterie vous mènera jusqu'à l’ancien
séminaire de Sainte-Garde.
Ces promenades sont l’occasion de
profiter des merveilles cachées d’une
ville illuminée par la beauté.
Avignon est
un véritable carrefour touristique et
culturel. Désignée
"ville européenne de la culture",
Avignon est aussi célèbre grâce au plus grand festival
de théâtre vivant du monde, elle accueille
plus de 800 spectacles et 570000 spectateurs
chaque année.
Avignon, à la croisée des axes de
la communication nord-sud et est-ouest
avec le train à grande vitesse et l’aéroport,
accueille également de nombreuses manifestations
au Centre international des congrès,
au cœur du Palais des Papes (congrès
de 20 à 560 personnes), ainsi qu' au
parc des expositions sur 50 000 m2.
Chacun pourra trouver une exposition
à son goût parmi les différentes approches
de l’art et de la beauté que proposent
les musées de la ville.
Ces treize musées vous feront découvrir des sculpturespréhistoriques, égyptiennes ou gallo-romaines, un bout d’histoire naturelle,
de l’art décoratif, la tradition
provençale, de l’art contemporain, l’histoire
d’Avignon,le théâtre ou encore des primitifs
italiens.
Enfin, le musée Calvet, qui fait
partie des
trente-deux musées classés en France,
vous régalera de ses 28 000 références
appartenant à des domaines divers.
Avignon est aussi capitale des Côtes
du Rhône et de la gastronomie provençale
où les meilleurs chefs vous proposent
les spécialités du terroir.
Au carrefour de l’axe fluvial Rhône
– Saône, le tourisme fluvial propose
de très belles croisières d’agrément
dans diverses régions de France et des
liaisons fluviales au cœur même de la
Provence et de la Camargue. Avignon,
porte de la Provence, c’est aussi une
croisière de prestige entre les deux
capitales de la chrétienté : la "croisière
des Papes, Avignon-Rome".
A
VOIR :
Le Palais des Papes du XIVe siècle
et le Pont Saint Bénezet du XIIe siècle classés au patrimoine de l’humanité
par l’Unesco.
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Un
peu d'histoire...
Clément V, premier pape d’Avignon,
croyant que le séjour de la papauté
sur les bords du Rhône ne serait que
temporaire, établit ses quartiers dans
le vaste couvent des Prêcheurs. Il n’en
fut pas de même pour ses successeurs
immédiats.
Lorsqu’il fut élu en 1316, Jean XXII
connaissait déjà fort bien cette ville,
dont il avait occupé l’évêché quelques
années auparavant. Ce fut donc son ancien
palais épiscopal qu’il retint pour résidence.
Il s’y installa cependant en pontife,
réaménageant les anciens appartements
de l’évêque en les agrandissant, et
en faisant redécorer le nouvel ensemble.
Jean XXII fit transformer l’ancienne
église paroissiale, Saint-Etienne, située
sur le flanc sud de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms,
en chapelle pontificale. Là devaient
se dérouler les cérémonies liturgiques
majeures de la Curie. Jean XXII fit
encore ériger, en 1319, cette fois-ci
au sud de son palais, une salle d’audience
destinée à abriter les réunions du tribunal
de l’audience des causes apostoliques.
La construction du Palais : 1334-1342
Jean XXII mourut en 1334 et Benoît
XII, ancien moine cistercien, lui succéda.
Il entreprit dès la première année de
son pontificat d’importants travaux
dont il confia la réalisation à un maître
d’œuvre de ses compatriotes, Pierre
Poisson. Ceux-ci débutèrent par l’édification
d’une grande tour, puissamment fortifiée
et renfermant les biens et personnes
les plus précieux de la cour. Cette
haute tour fut implantée au sud de l’ancien
palais épiscopal, dans lequel Benoît
XXII s’était à son tour installé.
Simultanément, Benoît XII fit ériger
une nouvelle grande chapelle à deux
niveaux superposés. Pierre Poisson poursuivit
ensuite, et à un rythme rapide, les
travaux en direction du nord (ailes
des appartements privés et tour de l’Etude
en 1337-1338). Il fit progressivement
détruire chacune des ailes de l’ancien
palais pour édifier une nouvelle construction,
se calquant vraisemblablement sur l’organisation
préexistante des espaces. A l’est, les
espaces dévolus à la vie officielle
(Consistoire et Tinel), à l’ouest les
logements des Familiers, au sud, le
vaste appartement des hôtes (où séjournèrent
rois de France et empereur).
Chacun de ces corps de bâtiments
était réparti autour d’une cour. Enfin,
un puissant rempart vint renforcer tout
le côté méridional et oriental de ce
palais, englobant un jardin que Benoît
XXII se plut à faire aménager et où
il fit probablement installer la ménagerie
léguée par son prédécesseur.
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Les Hauts lieux de la Provence : zoom |
Le Palais de Clément VI à Grégoire
XI
Le schéma de ce premier palais était
destiné à perdurer au sein de l’édifice
remodelé par Clément VI à compter de
1342, année de son élection. Ce pape
tint à doubler la superficie du bâtiment
et à renouveler complètement la décoration
picturale.
Il commença par développer la superficie
de ses appartements privés, par la construction
de la tour dite de la Garde-Robe, accolée
au mur sud de la tour du Pape. Puis
il confia la réalisation du Nouvel Œuvre
s’étendant au sud et à l’ouest de cet
ensemble à Jean de Louvres, maître d’œuvre
originaire de la région parisienne avec
qui il entretint d’étroites relations.
L’aile méridionale, composée d’une
Grande Audience et d’une Grande Chapelle
superposées, fut entreprise dès 1345.
Elle marque bien la volonté du pontife
de faire réaliser un programme architectural
de très grande ampleur, nanti de larges
et solennels volumes, parés de multiples
sculptures d’inspiration végétale ou
animale pour la plupart, tranchant avec
les espaces dus à Benoît XII qui en
étaient totalement dépourvus. Dans un
même élan, fut érigée l’aile occidentale
des Grands Dignitaires, destinée au
logement et au travail de ces personnes
éminentes au sein de la Curie.
A la mort de Clément VI, en 1352,
le palais avait pratiquement déjà la
physionomie que nous lui connaissons
aujourd’hui. Les pontifes qui lui succédèrent,
poursuivirent son embellissement. Innocent
VI acheva les travaux entrepris par
son prédécesseur, telles les tours Saint-Laurent
et de la Gâche (1353-1358), et réalisa
un certain nombre d’améliorations portant
sur les circulations, comme le pont
aujourd’hui détruit et qui portait son
nom.
Urbain V, élu en 1362, déjà préoccupé
par le projet de retourner en Italie,
se contenta de créer la fameuse galerie
appelée Roma, dans le jardin supérieur.
C’est dans le même esprit que Grégoire
XI, élu en 1370, aborda son règne. Il
ne fit effectuer dans son palais d’Avignon
que de simples travaux d’entretien,
plus soucieux de réaliser un projet
si souvent caressé : le retour de la
papauté à Rome, en 1376.
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